C'est la première étude sérieuse sur les comportements des joueurs d'argent online. Cette étude que vient de publier le département des addictions de l'école de médecine de l'Université d'Harvard (Boston - Etats-Unis) caractérise le comportement des joueurs en ligne comme « modéré ». Cette découverte va à l'encontre des déclarations précédentes qui établissaient que le jeu en ligne est une cause « inhérente » de problème ou de comportement « excessif ».
L'étude est intitulée : «Analyser le champ de jeu : une étude prospective longitudinale du comportement de parieurs sportifs online». Elle n'a certes rien d'innocent : elle a été financée par la société autrichienne « Bwin », spécialisée dans les paris sportifs. Cepandant, le but de l'étude était d'aider la société à améliorer et à promouvoir le jeu responsable.
Comme l'expliquent les auteurs de l'étude, notamment Howard Shafer et Richard LaBrie, ce travail de recherche répond à la pauvreté actuelle de l'information concernant les paris en ligne et au fait que « les questions liées aux jeus online sont croissantes.»
L'étude est basée sur des données collectées après de plus de 40.000 individus qui ont réalisé des paris sportifs sur le site « Bwin » sur une période de huit mois et en 2005. Après avoir considéré le temps passé par les sujets à parier, la fréquence de leurs mises et le montant des paris engagés, les chercheurs ont conclu que « le niveau d'activité des parieurs étaient modérés » et que « les résultats de cette étude ne vont pas dans le sens des hypothèses expliquant que le jeu sur Internet a une propension inhérente à encourager le jeu excessif parmi une large proportion de joueurs. » Sur ces 40.000 joueurs, seuls 0,4% pouvaient êter qualifiés de "gros joueur" perdant beaucoup d'argent.
L'étude a concerné à la fois les paris avec probabilités fixes, les «fixed-odds», (sur l'issue d'un jeu particulier) et les paris en « live-action » (durant le jeu, comme ceux qui consistent à deviner de quel côté aura lieu le prochain corner au football).
Les parieurs en « fixed-odds » plaçaient en moyenne 2,5 paris de 4 euros tous les quatre jours sur une période de 4 mois en moyenne. La moyenne de perte était de 29% de la somme pariée. Les données montre que «les individus semblaient modérer leur comportement basé sur leurs gains et leurs pertes.» En d'autres termes, « quand le pourcentage de pertes augmentait, la durée du jeu, le nombre de paris, le nombre de paris par jour, le montant par pari et le total des paris diminuait tous. »
Comme les auteurs le font remarquer, une telle découverte est particulièrement importante étant donné que « l'une des caractéristiques premières de l'addiction au jeu est la persistance à parier malgré le manque de réussite. »
L'étude réalisée par Harvard se distingue des études précédentes par la quantité importante de son échantillonnage, sa concentration sur les paris en ligne (par opposition aux jeux d'argent en général) et l'objectivité des données empiriques obtenues plutôt que des comptes rendus individuels.
L'étude d'Harvard peut êter considérée comme un un premier pas vers une plus large analyse englobant d'autres types de jeux en ligne comme les jeux de casino et le poker. Le groupe « Bwin » possède égalemement le réseau de salles de poker en ligne « Ongame » (PokerRoom et EuroPoker). Le groupe a annoncé qu'il allait étendre probablement la portée de cette étude au poker en ligne.
source pokernews
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Si tu choisis l'incinération, sache que ce sera ta dernière cuite, Tandis qu'enterré, tu auras toujours une chance d'avoir un petit ver dans le nez.