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 Après Barrière et Partouche,

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gnaffron
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gnaffron


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MessageSujet: Après Barrière et Partouche,   Après Barrière et Partouche, Icon_minitimeMer 14 Nov 2007 - 18:19

La Société Française de Casino souhaite lancer une activité de casinos en ligne

Le journal Challenges a révélé que la Société Française de Casinos, qui exploite trois casinos en France ainsi qu'un réseau de salles de jeux vidéo à l'enseigne "La Tête dans les Nuages", souhaite se lancer à son tour dans les jeux en ligne.

Après six ans dans le groupe Partouche, l'homme d'affaires Pascal Pessiot (photo) s'est allié à Verneuil Participations, qui possède La Tête dans les nuages (LTDN), un réseau de salles de jeux vidéo. L'an dernier, ils ont racheté au groupe Partouche la Société française de casinos, dont Pascal Pessiot était l'autre actionnaire. Et Pascal Pessiot compte organiser des concours internationaux de jeux en ligne. A ses yeux, un avenir radieux s'ouvre aux casinotiers traditionnels. «Les jeux en ligne, ce sera comme la télévision dans les foyers, et les casinos joueront le rôle du cinéma.» Ses concurrents Barrière et Partouche l'ont bien compris aussi. Rappelons que Pascal Pessiot a été condamné, au côté de Patrick Partouche, le PDG du groupe Partouche, pour «participation à la tenue d'une maison de jeux de hasard où le public est librement admis».

Dans une interview publiée le 2 Novembre dernier sur le site EasyBourse, Pascal Pessiot revient plus précisément sur la question :

"Nous travaillons dessus depuis des années. Nous sommes prêts à exploiter un casino sur Internet si demain une autorisation nous était délivrée. En l’espace de trois semaines, nous pourrions mettre en place un système fiable assurant un contrôle des identités et un contrôle du blanchiment de capitaux.

Les autorisations ministérielles sont attendues pour la fin de l’année 2008 et peut-être avant si les instances européennes mettent la pression sur la France.
La situation dans laquelle nous exerçons nos activités est actuellement intolérable. Les professionnels qui sont prêts à travailler sérieusement - en assurant une protection des joueurs et en payant des taxes - sont piratés par des étrangers qui ne paient aucun impôt (ni charges d’exploitation pour l’organisation des courses de chevaux) et sur lesquels aucun contrôle n’est exercé.

Quel est le manque à gagner dû à une telle situation ?
Raisonnablement, je pense que si nous considérons les enjeux dans les casinos en dur qui représentent 10 milliards d’euros environ en Europe, je suis persuadé que les jeux de casino en ligne représenteront 50 à 100% de cette somme. Ce qui signifie des pertes entre 5 à 10 milliards d’euros.

Pour les État et les professionnels des sports objets des paris, mêmes avec des prélèvements plus raisonnables que ceux sur les casinos en dur français, cela représente une perte sèche de 2,5 milliards à 5 milliards d’euros. C’est énorme !

La possibilité de mettre en ligne des casinos vous permettrait-elle d’atteindre des clients étrangers ?
C’est le principe même d’Internet où le marché est mondial. De la même façon qu’on ne peut pas aujourd’hui empêcher les sites étrangers d’opérer sur notre territoire, demain lorsque la France l’aura autorisé sur son territoire les opérateurs français s’ouvriront d’abord à l’Europe puis au monde entier (Chine, Inde, Etats-Unis...).

La France est un pays traditionnel de jeu. Nous avons un véritable savoir-faire que n’ont pas d’autres opérateurs. Je pense qu’il serait tout à fait envisageable de pénétrer ces grands marchés.

Avez-vous réalisé des études dans le but d’estimer le potentiel de ce marché du casino en ligne ?
Nous avons en effet effectué des études mais une évaluation sérieuse et pertinente est très difficile.

Nos analyses ont été réalisées par référence à de grands acteurs. Nous nous sommes appuyés sur la publication de leurs parts de marché. Mais au final, il est difficile de dire avec précision combien représentent les cibles ou les gains réalisés dans ce segment.

Cependant, je suis persuadé qu’un site français peut et doit faire au moins 6 million de PBJ (produit brut des jeux, ndlr) la première année de mise en ligne (soit 500 000 euros par mois , moins que les 2/3 des casinos français), plus de 30 millions après 2 ans et sûrement plus de 100 millions avant 5 ans.

Qu’en est-il du contrôle sur Internet ?
Nous avons beaucoup réfléchi à la question. Nous en avons conclu qu’il était tout à fait possible de sécuriser les opérations et de déterminer clairement qui était en ligne par les codes IP des ordinateurs, la remise des pièces d’identité, la délivrance des codes de cartes de crédit.

Avec ces codes, il nous sera possible de connaître le profil de la personne en face, son âge, son pays d’origine, ses revenus. Il sera alors possible de repérer les mineurs, et les interdits de jeu qui sont listés.

De plus, pour la traçabilité des transactions et la protection des joueurs addictés, tous les retraits sur les cartes de paiement ou de crédit seront des «quasi cash» assimilés à des retraits en espèce dans les distributeurs de billets. Autrement dit, il ne sera possible à l’opérateur que de retirer l’équivalent du cash disponible sur son compte en banque. Par rapport au blanchiment d’argent, nous refuserons de créditer un autre compte que celui dont sera débité l’argent , il est aussi possible de recréditer la carte bancaire qui a servi au enjeux

Un dernier mot pour vos actionnaires ?
Après cette année de transition nous allons pouvoir nous consacrer à nos exploitations.

Par ailleurs, je crois beaucoup à Internet. L’enjeu sera une croissance importante de l’activité. Les casinos en dur existeront toujours, mais peut-être seront-t-il plus spécialisés (plus de tables et de tournois, plus de spectacles de restauration…).

Internet offre une souplesse notamment dans le budget des joueurs (il n’ont pas les frais de transport et peuvent s’offrir une petite récréation avec 3, 5 ou 10 euros). Un petit spot de plaisirs au milieu de la journée!

Internet sera ce que la télévision est au cinéma. Il apportera le jeu à la maison, mais aller au casino constituera toujours, comme d’aller au cinéma, une sortie complète autrement plus satisfaisante.Il nous appartiendra alors de contrôler les dérives de ce nouveau mode de consommation du jeu, ce qui est possible et ce que nous voulons faire afin de pérenniser cette activité.

Internet va ouvrir une nouvelle ère pour les casinos français, un peu comme l’arrivée des machines à sous au début des années 90, mais en 10 fois plus grand."

Notons, dans cet interview, l'affirmation que le gouvernement ouvrira le marché fin 2008. Il s'agirait d'un scoop, car, comme vous le savez, le gouvernement a toujours indiqué le contraire (voir l'annonce de l'ouverture du marché) ! Mais, on peut imaginer que l'homme d'affaires est bien informé : affaire à suivre....

Sources : Challenges, EasyBourse

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Si tu choisis l'incinération, sache que ce sera ta dernière cuite, Tandis qu'enterré, tu auras toujours une chance d'avoir un petit ver dans le nez.
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