La ministre de l'intérieur Michèle Alliot-Marie en visite au centre de lutte contre la criminalité qui comporte une cellule de cyber criminalité a annoncé son plan d'action pour bloquer et démanteler des sites spécifiques avec l'aide des principaux fournisseurs d'accès à Internet.
Ce plan sera proposé puis voté au Parlement au sein de la nouvelle loi LOPSI (loi d'orientation et de programmation pour la sécurité intérieure), dont certains volets devraient être examinés par la CNIL (Commission nationale de l'informatique et des libertés).
Ca ne veut pas forcément dire que le gouvernement ciblera spécifiquement les sites de paris en ligne, mais on peut noter la détermination de tenter de controler le contenu accessible sur Internet.
Le rapport révèle que les sites internet accessibles depuis la France qui prônent la haine raciale, la violence ou encore la propagande terroriste rejoindront la pornographie infantile dans une blacklist rendant ces sites inaccessibles depuis la France.
La France suivrait ainsi l'exemple de la Norvège ou un plan similaire est en cours de développement.
L'Italie, avant de décider d'attribuer des licences aux opérateurs de jeux en ligne comme le poker avait entamé des recherches sur la possibilité de créer une blacklist des sites en question avec l'aide des fournisseurs d'accès à Internet.
Les Emirats Arabes Unis ont eux déjà mis en place de tels système, il est en effet impossible de se connecter à un quelconque site de poker depuis le pays, Etisalat bloquant l'accès à tous les sites de Poker.
Michèle Alliot-Marie a précisé que l'on ne se dirigeait pas vers la mise en place d'un "Big Brother' qui limiterait la liberté d'expression, mais elle a précisé qu'une grande liberté entrainait de plus grands risques à la sécurité.
Jusqu'à présent les fournisseurs d'accès Internet français ont toujours refusé un tel contrôle, mais leur attitude commencerait à changer et ils sont maintenant plus ouverts à la discussion à précisé le chef de l'OCLTIC (Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l'information et de la communication).
Sur le sujet des jeux sur Internet, le combat mené par la France a été difficile pour les autorités françaises. Les fournisseurs d'accès à Internet ayant toujours refusé de bloquer des sites, du coup la police a travaillé seul pour tenter d'enrayer la recrudescence des sites de jeux en ligne.
Leur principale succès pour le moment date de Mars 2007 avec la condamnation de Patrick Partouche propriétaire du groupe Partouche qui a écopé d'une peine de douze mois de prison et d'une amende 40000 euros pour sa connexion à un site de poker hébergé à Gibraltar, mais la bataille contre les jeux d'argent en France est loin d'être terminée.
Reste à voir le chemin que prendra la France, dernièrement on assistait plus à un rapprochement avec les exigences de la Commission Européenne sur la liberté des échanges des biens et des services entre les états membres ouvrant ainsi le marché français des paris à la concurrence. Des solutions ont d'ailleurs été discutés à Bruxelles sur le meilleur moyen de lacher le monopole d'état.
Dès Setpembre 2008, la France mettra en place un système permettant à n'importe qui de dénoncer tout activité considérée comme criminelle sur Internet, et les procédures pour faire fermer ces sites seront simplifiés les rendant beaucoup plus rapides.
source actu poker
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Si tu choisis l'incinération, sache que ce sera ta dernière cuite, Tandis qu'enterré, tu auras toujours une chance d'avoir un petit ver dans le nez.