Nicolas Sarkozy veut légaliser les jeux en ligne
Nicolas Sarkozy veut légaliser les jeux en ligne, la mesure qui concernera paris sportifs et casinos, devrait être annoncée sous peu, en dépit de l'opposition de Bercy.
La France avait le choix: défendre son monopole devant les instances européennes ou ouvrir à la concurrence. C'est décidé: le président de la République veut libéraliser.
L'annonce devrait être faite dans les prochaines semaines et la mesure ne couvrira pas seulement les paris sportifs: les casinos en ligne devraient également être légalisés.
Voilà qui devrait faire plaisir aux différent casinotiers Barrière et Partouche qui rêvent d'étendre leurs activités sur la toile.
Mais cette ouverture ne plaît pas du tout à Bercy. Pour cause, les milliards d'euros de recettes du PMU et de la Française des Jeux alimentent actuellement les finances de l'Etat.
Patrick Partouche président du Groupe Partouche a d'ailleurs réagi à cette annonce de libéralisation des jeux en ligne en déclarant être prêt.
Extrait d'interview d'Eric Tréguier Challenges.fr :
Quelle a été votre première réaction ?
- Vous savez, on est un 1er avril et quand un ami m’a envoyé l’info par SMS, je me suis d’abord dit "t’enflamme pas, on est un premier avril, il y a du poisson dans l’air."
Plus sérieusement, c’est une excellente nouvelle. Par nos contacts avec les différents ministères, nous savions qu’elle était dans l’air, mais ce que j’apprécie, c’est que le président de la République a tranché, malgré les pressions de Bercy et de Matignon et de la Française des Jeux qui, depuis dix ans, se bat pour éviter cela.
Le seul problème avec ce genre de décision politique, c’est qu’elle peut traîner. Regardez les machines à sous: nous avons eu l’autorisation en 1988, mais nous n’avons pu en installer qu’en 1991!
On pourrait bien imaginer une décision présidentielle rapide, mais comme le cahier des charges sera rédigé par Bercy, qui protège les intérêts de la Française des Jeux, cette rédaction pourrait prendre… plusieurs mois!
Et vous, êtes-vous prêt ?
- Depuis dix ans, le groupe se prépare. Je suis au millimètre de la loi, mais je suis prêt. Nous avons une télévision (CashTV), une société de jeux sur mobiles (Partouche mobile) qui sont déjà actifs en France. Nous avons aussi pris deux licences, une à Gibraltar (pour les jeux de casinos, le poker et le Backgammon) et une autre à Malte (pour les tickets à gratter, les paris hippiques et sportifs), qui opèrent hors de France.
C’est aussi à Malte que nous avons établi notre site internet, Livebetting, avec un moteur révolutionnaire, puisqu’il permet de prendre des paris en live. C’est à dire qu’à tout moment, on peut parier pendant un match et faire varier la cote.
Le tout est transparent puisque j’ai tout fait pour que nos algorithmes soient accessibles à toute requête des pouvoirs publics…
Pour le moment, Livebetting n’a pas fait l’objet d’une campagne de marketing. Il lui manquait cette décision officielle. Une fois prise, Partouche mettra le paquet. Sur ce point, je ne crains personne en France...
Même pas le groupe Barrière ?
- Barrière est le dernier groupe qui m'inquiète dans les nouvelles technologies.
Les seuls auxquels je vais me mesurer sont les principaux opérateurs mondiaux du secteur, les PokerStars, FullTilt, Ladbroke, TokenWin et autres Unibet…
Source : http://www.challenges.fr
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poker is good for me
Si tu choisis l'incinération, sache que ce sera ta dernière cuite, Tandis qu'enterré, tu auras toujours une chance d'avoir un petit ver dans le nez.